Et si on reprenait la définition du mot « VACCIN » ?

Depuis cette pandémie, j’avoue que le dictionnaire a subit beaucoup d’attaque. Les mots, tels que nous les connaissons, semblent avoir changé de définition dans la bouche des politiques.

Je ne parle pas de la novlangue, chère à notre ami George ORWELL, mais bien de mots habituels qui, changent de signification dans les propos de personnalités politiques.

J’aimerai ici revenir le mot vaccin. C’est un mot qu’on entend tous les jours, plusieurs fois par jour et sur toutes les antennes. Alors concentrons nous sur ce mot qui, jusqu’à il y a encore quelques mois, avait une définition claire dans la tête de tout le monde.

Définition du mot vaccin

Basons nous sur le Larousse, dictionnaire ayant autorité, on peut donc lui faire confiance. Que nous dit-il :

définition du mot vaccin par le Larousse

Les choses sont claires. Un vaccin possède au moins la caractéristique suivante :

  • il confère à celui qui l’a reçu, l’immunité à l’égard de l’infection

Donc, une personne vaccinée n’attrapera pas la maladie pour laquelle elle est vaccinée.

OK, ça c’est dit.

Et les vaccins contre la covid 19

Plusieurs entreprises ont créé des « vaccins » contre la covid 19. Mais quelles sont les caractéristiques de ces substances ? En voici :

  • ne protège pas contre l’infection
  • ne protège pas de la contamination des autres

Bref, une substance qui, une fois injectée, ne vous empêche pas d’être malade et ne vous empêche pas d’être contagieux. La belle affaire.

Si on compare avec la définition du Larousse, on ne parle pas de la même chose. Ca ressemble plus à un traitement qu’à un vaccin.

Conséquences de cette nouvelle définition

Ce qui est à mon sens très grave, c’est qu’il semble y avoir confusion dans la tête de nos dirigeants sur ce qu’est un vaccin et ce qu’il permet.

Nos élus veulent ralentir la progression de la pandémie. C’est normal, on en attend pas moins d’eux. Mais avec une définition bizarrement alambiquée puisque parfois ils prennent la définition du dictionnaire, et parfois celle du traitement.

Pour ralentir la pandémie, il faut éviter que les personnes qui ont le malheur d’être infectées d’en contaminer d’autres qui ne le sont pas. Et que nous propose-t-on ?

  • qu’une personne vacciné (donc non immunisée puisqu’elle peut contracter et aussi contaminer), qui est porteuse du virus, peut travailler, prendre les transport, bref, croiser des personnes et éventuellement les contaminer
  • qu’une personne non vacciné mais non porteuse du virus, dont ni contaminée ni contaminante, est interdite de travail, de transport en commun …

On marche sur la tête. Nos dirigeants pense qu’être vacciné et porteur du virus est plus sain qu’une personne vaccinée non porteuse du virus.

C’est du n’importe quoi. Le seul objectif est de faire vacciner toute la population mais dans quel but ? Si le vaccin ne protège n d’avoir ni de transmettre le virus, ce dernier va continuer à circuler. Sûrement moins vite, mais continuera à circuler.

Pourquoi ne pas être vacciné ?

Les raison qui font qu’une personne n’est pas vaccinée sont les suivantes :

  • le refus catégorique du vaccin
  • le refus des vaccins proposés (ARN messager plutôt qu’un vaccin à souche désactivée)
  • pas de possibilité à se déplacer sur un lieu de vaccination
  • le manque de dose (c’était valable au moins au début)

Si le vaccin est bien un vaccin et qu’il protège, alors pourquoi ne pas le rendre obligatoire ?

Comme vous le savez, toute vaccination a son lot, plus ou moins grand, d’effets secondaires et de complication. Et pour une obligation vaccinale, l’état a obligation d’indemniser les personnes ayant des effets secondaires, des complications voir pire.

Ces vaccins à ARN messager n’étant pas encore pleinement validés, puisqu’ils sont encore en phase 3, c’est-à-dire en phase de test. Ils ne peuvent donc pas être rendu obligatoires. On ne peut s’empêcher de penser que les conséquences financières soient elles aussi un frein à l’obligation vaccinale.

Evolution des protocoles

Au départ, le vaccin était prévu pour avoir 1 dose pour certains et 2 doses pour les autres.

Au bout de quelques mois, on apprend qu’une troisième dose va être nécessaire pour rebooster l’immunité (toute relative comme précisé plus haut).

Après encore quelques mois, on apprend que c’est une quatrième dose qui va être nécessaire. Pas seulement nécessaire pour être protégé, mais obligatoire pour avoir une vie normale puisque le passe sanitaire (schéma vaccinal complet ou test négatif) vous empêche de participer à la vie courante (resto, bar, concert …) qi vous ne l’avez pas. Mais attention, ce n’est pas une obligation vaccinale, juste un passe sanitaire.

A quoi ressemble ce virus maintenant ?

Certains pays mettent un coup de freins à la vaccination à tout va. Israël, pays quasiment vacciné à 100%, a aussi une nouvelle vague de contamination malgré cette couverture vaccinale quasi parfaite. L’état se demande alors si la vaccination protège réellement du virus, ce qui devrait être le but premier du vaccin.

Les nouvelles vague (la dernière est Omicron) semble très contagieuse, mais nettement moins virulente que les vagues précédentes.

En France, avec environ 330.000 cas par jours pendant une semaine, les hospitalisations totales ne représentent moins de 4.000 cas. Ca reste 4000 personnes en réanimation et c’est trop, mais en comparaison de la première vague, nous somme à plusieurs ordre de grandeur en dessous.

Du coup, des pays comme l’Espagne commence à considérer la covid 19 comme une grippe, une maladie infectieuse comme les autres pour laquelle il y aura un vaccin tous les ans pour les personnes à risque et fragiles.

Pendant ce temps, en France

Nos dirigeants font le forcing pour imposer le passe vaccinale. Pour bien comprendre la différence avec le passe sanitaire, le passe vaccinal ajoute les contraintes suivantes parmi d’autres :

  • pour aller au resto, dans un bar et autres lieux de vie du même type, il faut un schéma vaccinal complet ET un test négatif
  • les responsable d’établissement auront le droit de contrôler les identité (normalement une prérogative des forces de l’ordre)
  • le passe sanitaire sera demandé dès 16 ou 18 ans (les débats ne sont pas terminés à l’heure ou j’écris), ou ramené à 12 ans si l’assemblée nationale rétablie le texte

Rien sur la vaccination des personnes éloignées du vaccin. Rien sur la limitation du virus puisque les personnes vaccinées et porteuses du virus peuvent contaminer les personnes non porteuses.

Bref, dans le pays des lumières, des grands esprits logiques et littéraires, notre langage et notre logique sont bien mises à mal avec ce qui se dit, ce qui se fait en ce moment.

Pour conclure

J’ai peur que notre grand pays, pays qui a vu naître Descartes et tant d’autres, nos dirigeants travestissent la réalité, la langue, la logique au point de complètement rompre l’unité dont ils sont garants. Et les perspectives de l’élection présidentielle qui arrive ne laisse pas beaucoup d’espoirs pour revenir à quelque chose de plus « normalisé ».

Le pouvoir au peuple disait-on à une époque, non ?

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